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Le Carmel
Durant la période révolutionnaire, les carmélites sont forcées de quitter la rue Saint-Gilles, mais tentent de continuer leur vie religieuse malgré les interdictions. Les bâtiments de leur couvent sont dénaturés. En partie détruits, ils accueillent notamment une maison d'arrêt, un tribunal ou encore une gendarmerie. Les quelques restes ont disparu dans les bombardements de 1940. Avec le Concordat de 1802, qui rétablit le culte catholique, la communauté peut se reformer.
Devant l’impossibilité de regagner l’ancien monastère, les religieuses doivent louer une maison, puis une partie de l’ancien couvent des carmes sur la place Saint-Pierre (actuelle place Clemenceau). Ce n’est qu’en 1818 que l’opportunité de trouver un lieu stable permettant une vie conforme à la règle apparaît : l’ancien couvent des capucins, du XVIIe siècle, quitté par ses occupants et cédé à un particulier comme bien national sous la Révolution, est à vendre.
C’est dans ces bâtiments dont elles font l'acquisition que les carmélites s'installent à partir de 1821. De lourds travaux sont à effectuer : il n'y a plus de chapelle, les bâtiments ne sont pas en bon état et l'indispensable clôture est quasi inexistante. Mais qu'importe, cette opportunité est à saisir.
Les religieuses y demeureront jusqu’à leur départ d’Abbeville en 1998. La Ville se porte alors acquéreur de la propriété offrant ainsi aux Abbevillois la possibilité de découvrir cet extraordinaire ensemble patrimonial.
Rendez-vous
de juillet à septembre : visites guidées - demander la programmation complète
tous les jours et toute l'année : accès à l'ancien verger par le parc d'Emonville, de 7h à 19h